Montpellier (34)
Concours 2023 – Projet coup de coeur

La Polyfolie[s] est un bâtiment intriguant. Derrière sa robe de tuiles recyclées se cache un grand cœur accueillant. Polyglotte, agile et activateur de ville, Polyfolie[s] connecte le sol urbain aux cimes des toitures. Au bien dénommé Altana (toit-terrasse du projet en référence aux terrasses perchées de Venise), chacun pourra venir contempler les canopées de toits enchevêtrés de l’Ecusson, l’imposant Corum ou les vallées verdoyantes de l’arrière-pays.

Dans un contexte difficile, nous proposons de créer un lieu qui tient à la fois du sacré et du profane. Notre projet tire parti de sa singularité pour mieux se glisser dans un contexte patrimonial contraint. Par son architecture, notre projet développe une logique urbaine symbiotique avec la morphologie de la ville, tout en affirmant sa personnalité et son côté disruptif. Par sa volumétrie, le projet affirme théâtralement son identité d’équipement au rez-de-chaussée, le bâtiment s’insère dans la parcelle et en épouse les lignes.

Plus encore, il cherche à catalyser son environnement, ce qui ne se résume pas à la proposition de création d’un parvis mais intègre un fin travail morphologique tant extérieur qu’intérieur. Aux niveaux supérieurs, les volumes se désunissent des contraintes du parcellaire pour dessiner d’élégantes courbures soit en légères saillis sur le domaine public, soit en attique, suivant les situations. Des lignes de niveaux, subtilement suggérées par le déhanchement de la vêture, se raccrochent aux héberges et égouts des toitures voisines. Tout en délicatesse, notre projet cherche à se glisser dans l’épaisseur du vieux Montpellier en y insufflant une poésie aussi familière qu’étrange.

Plus encore, il cherche à catalyser son environnement, ce qui ne se résume pas à la proposition de création d’un parvis mais intègre un fin travail morphologique tant extérieur qu’intérieur. Aux niveaux supérieurs, les volumes se désunissent des contraintes du parcellaire pour dessiner d’élégantes courbures soit en légères saillis sur le domaine public, soit en attique, suivant les situations. Des lignes de niveaux, subtilement suggérées par le déhanchement de la vêture, se raccrochent aux héberges et égouts des toitures voisines. Tout en délicatesse, notre projet cherche à se glisser dans l’épaisseur du vieux Montpellier en y insufflant une poésie aussi familière qu’étrange.